Un inquiétant décrochage des volumes de production agricole qui suscite des questions
Publié leDans le laboratoire d’analyses de la laiterie à qui nous livrons notre lait, un immense graphique est affiché qui enregistre, depuis plus de 10 ans, les volumes de lait collectés. Jour après jour, point après point, des courbes de Gausse apparaissent et dessinent de belles montagnes pointues au moment du printemps.
Alors que les courbes avaient l’habitude de se suivre et de se ressembler (à quelques milliers de litres près) la campagne 2023-2024 affiche un décrochage net : -10% de lait sur l’ensemble de la collecte à fin janvier. Problèmes de parasitisme et de qualité du lait, en partie liés à la météo erratique à laquelle nous sommes de plus en plus souvent confrontés. Et auxquels, malheureusement, nous n’échappons pas nous non plus sur la ferme.
Parallèlement à ce soucis de volume dans le secteur laitier, je pense à nos amis apiculteurs qui voient eux aussi leur volume de production diminuer depuis plusieurs années à cause des sécheresses successives. Et qui viennent de perdre ¼ de leur rucher à cause d’un empoisonnement de leurs abeilles à la deltaméthrine.
Quand je confronte toutes ces données, une peur m’envahit. Arriverons nous toujours à produire à manger d’ici quelques décennies ? J’aimerais y croire mais je ne vois pas comment, sans changements majeurs dans nos modes de vie, de consommer et de penser nous y arriverons. Un détour par le zodiaque permet de prendre de la hauteur et d’apporter quelques réponses.
Rester dans l’immobilisme, ne « surtout rien changer » : c’est l’énergie du Taureau. Dans sa modalité « négative » car le Taureau apporte aussi des éléments très positifs (de l’ancrage, un instinct de conservation etc.). Pour remettre en mouvement une énergie cristallisée (ici dans le Taureau) il est intéressant d’aller voir dans le zodiaque quels sont les signes en carré et en opposition. Qui ont la vertu d’apporter de la tension et du dynamisme et, ce faisant, de « désincruster » l’énergie enkystée.
Dans les signes en carré, on trouve les Gémeaux et le Sagittaire. On est ici dans un axe de la connaissance : recherche tout azimut en Gémeaux, focalisation sur une direction en Sagittaire. Une invitation à explorer, à trouver de nouvelles idées, à penser autrement, à entrevoir de nouveaux possibles, à s’inspirer de ce qui existe ailleurs etc. Et en même temps à prendre une direction et à s’y tenir. Par exemple : peut on imaginer que le monde de demain puisse à nouveau être relocalisé ? Habiter, vivre, consommer, socialiser, prendre du temps à côté de chez soi et non plus à l’autre bout de la planète ? Difficile à imaginer aujourd’hui de par les habitudes que nous avons prises. Et en même temps, est-ce vraiment impossible ? Et dans tous les cas : aurons nous vraiment le choix ?
C’est pourquoi, il est important de s’y préparer en allant explorer l’énergie en face : celle du Scorpion. Le Scorpion vient mettre à jour ce qui doit l’être, à l’intérieur de nous même et au cœur de nos relations. C’est une énergie de confrontation, qui tape du point sur la table et qui vient assainir les zones d’ombre. Elle nous invite à aller au voir au fond de nous même ce qui résiste, les peurs qui nous empêchent d’avancer. Et en l’occurrence ici : qu’est ce qui nous empêche de remettre en question nos modes de vie ? Pourquoi est-ce si difficile de renoncer à consommer au sens large du terme (biens, expériences, etc.). Se pourrait il que ce soit une peur du vide ? Une peur de perdre de la valeur ? (si je n’ai pas cette voiture, ce voyage, cette expérience alors qui suis je?). Tout cela est à aller de voir de très près car sans en avoir pleinement conscience, il nous sera individuellement et collectivement impossible de bouger.
C’est vertigineux, je vous l’accorde. Et en même temps : avons-nous le choix ?